GABRIEL SIMARD A CHOISI SAINT-PHILÉMON

Gabriel Simard, Gab et sa muse  compagne Max quelques jours avant leur départ pour l'Europe.

Nouveau résident de Saint-Philémon, Gab un artiste que plusieurs pourrait qualifier de multidisciplinaire. Il avoue toutefois être d'abord un artiste-sculpteur d'art visuel. S'il touche occasionnellement à d'autres disciplines, c'est qu'il considère que la démarche artistique dans laquelle il s'aventure sera mieux ainsi

La Voix du Sud l'a rencontré quelques jours avant son départ pour l'Europe où quatre rendez-vous l'attendent dont trois en France. Un premier en Suisse alors qu'il prendra part au 6e Symposium de sculpture monumentale de Thyon, un second, Art et Passion, à Bréville dans le département français de la Charente, une troisième destination sera en septembre, toujours en Charente, à Puymoyen, source des Simard d'Amérique, où il revampera une œuvre réalisée en 2008 lors de son passage là-bas et enfin, une visite à la 8e biennale d'art contemporain de Julienne.

Gab aime beaucoup le bois mais ne déteste pas travailler avec d'autres matériaux. "Certains arbres sont bicentenaires et même tricentenaire. C'est beaucoup d'histoire et de mémoires quand on entre dans la masse. Des images du passé nous reviennent comme pressentir dans la poésie de l'oeuvre. 

Pourquoi Saint-Philémon

Gabriel Simard et sa conjointe Marcelle se sont établis dans Saint-Philémon pour plusieurs raisons, d'abord la proximité avec la ville. Quelques anecdotes ont aussi guidé leur choix. "C'est une région très inspirante. Il y a dix ans, je me suis arrêté à Saint-Paul de Montminy. Une dame est sortie d'une résidence alors que je m'apprêtais à manger une pomme et après m'avoir taquiné par rapport à ma barbe, elle m'a remis un petit couteau que j'ai utilisé et garder en souvenir de mon passage. Ce couteau nous a en quelques sortes ramené ici."

Comme une mémoire dans nos gènes.